À la découverte des ruines d'Hampi

Nous profitons d'un jeudi férié pour ENFIN partir à la découverte des ruines d'Hampi. C'était sur notre liste depuis bien longtemps. Maral, une collègue de Damien devenue bonne amie, est du voyage avec nous.

Le "mythe" autour d'Hampi est certainement renforcé par sa difficulté d'accès... En effet, il faut être motivé pour accéder au site, et surtout depuis Mumbai. Nous prenons l'avion mercredi matin vers 8h direction Bangalore où une voiture avec chauffeur nous attend. Nous aurions pu prendre l'option train ou bus à partir de Bangalore, mais avec la mousson et tous les problèmes d'inondations ce n'était pas la meilleure idée. Après environ 6 heures de voiture, nous arrivons enfin à l'hôtel vers 17h.

Tout le monde a eu la même idée que nous pour ce grand week-end, et tous les hôtels proches du site d'Hampi étaient complets. Nous séjournons donc dans une ancienne résidence de Maharajah à une heure de voiture du site. C'est un petit peu vieillot avec une salle remplie de trophées de chasse qui font peur, mais c'est en cours de "rachat" par une grande chaîne hôtelière et la piscine est tout à fait au goût du jour.
C'est évidemment là, à la piscine, que nous atterrissons après cette longue journée de voyage en attendant l'heure de l'apéro. Petite note au passage, le personnel de l'hôtel s'est avéré hyper sympa et serviable. Chloé leur a quand même fait faire des muffins aux pépites de chocolat pour un petit-déjeuner...

Ayant l'excuse d'une longue journée de voyage la veille, on y va tranquillement le jeudi. On se lève quand on se lève, on prend un long petit-déjeuner, on va faire un tour à la piscine (évidemment) et on décolle seulement vers midi. On décide de commencer par aller visiter les temples les plus éloignés de la rivière, qui avait débordé quelques jours plus tôt (eh oui...), et c'est magnifique ! Il fait très beau, les ruines sont visibles à perte de vue. C'est vraiment éblouissant, et en particulier les couleurs sont éclatantes. Plus on se rapproche des endroits réputés, plus il y a de monde, et plus les innombrables Indiens profitant eux aussi du jour férié nous demandent de prendre des photos de nous, et plus cette journée commence à mal tourner... Jusqu'à ce qu'on se retrouve pris au piège sous un temple à cause de pluies torrentielles. Il va sans dire qu'à ce moment précis, les bottes en plastique étaient restées dans le coffre de la voiture, que la voiture n'avait pas accès à l'endroit où l'on se trouvait, que nos vieux K-ways n'avaient d'imperméable que le souvenir, qu'il a bien fallu sortir de notre cachette à un moment donné, et que la pluie n'avait pas décidé de s'arrêter avant le soir... En bref, pluie 1 - nous 0 !












Mais on ne nous aura pas comme ça deux fois. Le lendemain, on part tôt, prêts à en découdre avec les sites majeurs d'Hampi. Avant de quitter la voiture, on enfile nos bottes en plastique et on est d'attaque. On rigole bien fort devant ces idiots de touristes qui viennent en sandales : "hahaha ils vont bien voir dans quelques heures quand il va se mettre à pleuvoir, qu'ils regardent bien nos bottes en plastique, rira bien qui rira le dernier". J'abrège le suspens : pluie 2 - nous 0. Mais cette fois l'explication est toute différente, la pluie s'est jouée de nous (touristes 1 - nous 0). Nous avons marché plus de 12 km en plein soleil sous plus de 30 degrés... et avec nos bottes en plastique... Bien bien bien. Il y a quand même eu de la pluie, oui, mais au moment où nous avons mis les pieds dans la voiture pour rentrer à l'hôtel. Bref ! Il faut quand même dire qu'en dehors de nos petits écueils avec la météo, nous en avons pris plein les yeux. Les sites sont magnifiques et nous avions parfois l'impression d'être les seuls, ce qui est d'autant plus rare ici en Inde.












Cette grosse deuxième journée aura laissé des traces, de gros coups de soleil sont au rendez-vous, et Chloé, qui a quelques problèmes avec sa jambe gauche en ce moment, ne peut presque plus marcher d'avoir trop forcé la veille. Notre troisième journée à Hampi est donc plus tranquille. Nous allons nous promener au bord de la rivière, qui est très haute et très énervée en cette période de mousson. Nous allons voir quelques ruines dans un village, puis Maral et Damien font l'ascension de plus de 500 marches pour visiter un temple en haut d'une montagne et apprécier la vue sur les ruines et les rizières.






Très belle escapade dans la région riche en couleur du Karnataka. 

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